Echec & mat
On ne sait pas comment faire dans ce cas là. L'émotion parfois submerge la rage. L'envie de hurler, mais le bouche ouverte ne produit aucun son. Le regard se brouille et les yeux s'inondent, on ne pense qu'à masquer son visage pour dissimuler son désarois. Et puis...Et puis en tête à tête avec soi même on ne sait plus si cette colère nous vient d'avoir été humilié ou si on rage de voir refusée la main que l'on tendait. L'amour propre est souvent un catalyseur plus puissant qu'on ne l'imagine...Alors il faut se retrancher, laisser le temps réparer la blessure, éponger l'amertume, trouver avec un peu de mauvaise foi, des raisons positives et se dire que, finalement, c'est mieux ainsi.
Déjeuner avec Sigmund
Ce n'était pas réellement un rendez vous, ni même une consultation. Après tout ce temps passé ensemble à explorer les arcanes de la psychosexualité à l'usage des handicapés de la libido, Frida et moi avions finis par tisser un lien amical. Cela m'avait un peu surpris au début, et puis sa façon également de rentrer dans mon jeu, de couper ses cheveux et de me taquiner avec ça...Mais je refusais de me tenir sur mes gardes. Pas avec elle. Si bien que nous pouvions nous rencontrer en fin de matinée sans que cela ne bouleverse nos emplois du temps, et même à l'occasion, nous retrouver à la brasserie en bas de son immeuble. J'avais confiance en elle et même en dehors de son cabinet je savais qu'elle respecterai la confidentialité de nos conversations.
La terrasse était chauffée et protégée des courants d'air par un panneau transparent. Aucun détails de ce qui pouvait toucher à sa coupe de cheveux ne pouvait m'échapper, comme avec toutes les personnes de mon entourage d'ailleurs. En nous installant, un large sourire lui vint aux lèvres découvrant sa dentition de fauve:
Ma Psy- " Ne vaide bas le dimite. Che zais pien ke fous afez un oeil te lynx bour zes jozes là...
Moi- ...Qui ..Moi? Pour quoi exactement?.. Aaaah vous parlez de votre coiffure? Eh bien oui bien sur j'ai remarqué. Presque rien n'a changé, sauf la nuque qui est bien plus dégagée. Est ce que vous auriez découvert de nouvelles sensations?
Ma Psy- Ch'afoue ke zela me brokure ein acréaple zenzazion lorsque che gareze zet entrois. Et....Ch'imachine ke zette gareze toit edre bartikulièrement télizieuze lorsk'elle faide bar ein bardenaire. Nein?
Moi- Ah Dok....Vous touchez là au Nirvana...Enfin j'exagère ( comme d'habitude ) mais vous avez raison. Une nuque bien caressée, bien bisoutée, bien mordillée...Ca vous met dans un état ( soupir )
Ma Psy- Humm komme ch'aimerai tékoufrir za..."
Inutile de vous dire qu'à ce stade de la conversation, j'ai eu le sentiment que le chaffage d'appoint devenait fou et que nous frolions niveau de chaleur que l'on peut sans doute relever juste au dessous d'une navette Discovery au décollage. Il fallait que je resaisisse.
Moi- C'est mon côté lesbien qui vous laisse croire que cette conversation peu se dérouler sans qu'à un moment ou à un autre je vous saute dessus comme un affamé?
Ma Psy- Was? Ooh che ne foulais bas fous medre mal à l'aize...."
Ceci dit, le mal était fait et je n'avais qu'une envie, c'est de faire découvrir à la teutone les délices d'une exploration sensitive...
La terrasse était chauffée et protégée des courants d'air par un panneau transparent. Aucun détails de ce qui pouvait toucher à sa coupe de cheveux ne pouvait m'échapper, comme avec toutes les personnes de mon entourage d'ailleurs. En nous installant, un large sourire lui vint aux lèvres découvrant sa dentition de fauve:
Ma Psy- " Ne vaide bas le dimite. Che zais pien ke fous afez un oeil te lynx bour zes jozes là...
Moi- ...Qui ..Moi? Pour quoi exactement?.. Aaaah vous parlez de votre coiffure? Eh bien oui bien sur j'ai remarqué. Presque rien n'a changé, sauf la nuque qui est bien plus dégagée. Est ce que vous auriez découvert de nouvelles sensations?
Ma Psy- Ch'afoue ke zela me brokure ein acréaple zenzazion lorsque che gareze zet entrois. Et....Ch'imachine ke zette gareze toit edre bartikulièrement télizieuze lorsk'elle faide bar ein bardenaire. Nein?
Moi- Ah Dok....Vous touchez là au Nirvana...Enfin j'exagère ( comme d'habitude ) mais vous avez raison. Une nuque bien caressée, bien bisoutée, bien mordillée...Ca vous met dans un état ( soupir )
Ma Psy- Humm komme ch'aimerai tékoufrir za..."
Inutile de vous dire qu'à ce stade de la conversation, j'ai eu le sentiment que le chaffage d'appoint devenait fou et que nous frolions niveau de chaleur que l'on peut sans doute relever juste au dessous d'une navette Discovery au décollage. Il fallait que je resaisisse.
Moi- C'est mon côté lesbien qui vous laisse croire que cette conversation peu se dérouler sans qu'à un moment ou à un autre je vous saute dessus comme un affamé?
Ma Psy- Was? Ooh che ne foulais bas fous medre mal à l'aize...."
Ceci dit, le mal était fait et je n'avais qu'une envie, c'est de faire découvrir à la teutone les délices d'une exploration sensitive...
Spectacle de rue
J'aime beaucoup quand la rue m'offre à voir de jolies nuques aux dessins variés, droites ou en pointes, épousant les creux et les monts, aux cheveux relevés ou bien taillés.
Un faible bien sur pour celles qui sont bien dégagées, mais pas que...
Parfois un orfèvre a travaillé le joyau, souligné le relief, accentué la pointe naturelle qui se dessine là, juste sur les vertèbres. Parfois la coupe est toute autre et la nuque s'efface au profit de la netteté du carré. Alors cette nuque on la rase, on la tond en dégradant cette coupe pour en faire un pelage d'animal...
Mais ce cou élancé irrésistiblement attire mon regard et provoque ces petits bonheurs quotidiens dont je suis si friand...
Un faible bien sur pour celles qui sont bien dégagées, mais pas que...
Parfois un orfèvre a travaillé le joyau, souligné le relief, accentué la pointe naturelle qui se dessine là, juste sur les vertèbres. Parfois la coupe est toute autre et la nuque s'efface au profit de la netteté du carré. Alors cette nuque on la rase, on la tond en dégradant cette coupe pour en faire un pelage d'animal...
Mais ce cou élancé irrésistiblement attire mon regard et provoque ces petits bonheurs quotidiens dont je suis si friand...
Le retour de Corto
Il faut de l'audace et un sens aigu de l'esthétique. Et bien sûr une assurance, naturelle ou travaillée, mais en tout cas bien acquise sur son physique. On a toujours le sentiment au début que la nuque est "trop nue" ou que les cheveux "s'arrêtent" trop brutalement.
Le résultat emporte tout les suffrages. Tout à coup les lignes du corps sont soulignées, les épaules, le cou, le visage, le front sont mis en valeur par contraste avec ces mèches courtes, taillées avec précisions. La nuque attire le regard, à peine dissimulée et finement tondue, la frange éclaire le regard et donne à ce corps de femme une allure de fillette, têtue et déterminée. Shangaï Li et ses Lanternes Rouges ne sont pas loin. A moins que ce ne soit Louise, la Belle de Milan...
Photo : Pascal Renoux
Model : Sybil R.
Confession
Il faut bien que je vous le dise....
Malgré ces 280 articles au long desquels je déclare sur tous les tons que je suis amoureux des femmes aux cheveux courts, que je ne cesse de vanter l'allure si particulière, le dynamisme, le charisme, le chic des femmes audacieuses, conquérantes, indépendantes qui s'affranchissent définitivement des canons antédiluviens de la beauté selon le dogme judéo-chrétien (Vous savez: les garçons ont un pyjama bleu et les filles un pyjama rose)
Bref! Je dois confesser que la femme qui dans mes jeunes années a toujours suscité du désir chez moi, avait, à l'époque, les cheveux longs. Mais des cheveux longs, d'une couleur, d'une texture, d'une souplesse qui me fascinaient. Mais surtout un visage et un corps d'androgyne qui me troublait, où tout me semblait parfait.
Alors je peux le dire, Françoise Hardy des 70's reste mon idéal féminin.
Et puis, elle finira par les couper ses cheveux... Chez le coiffeur, en bas de chez elle, qui lui fera une coupe de collégien...
Malgré ces 280 articles au long desquels je déclare sur tous les tons que je suis amoureux des femmes aux cheveux courts, que je ne cesse de vanter l'allure si particulière, le dynamisme, le charisme, le chic des femmes audacieuses, conquérantes, indépendantes qui s'affranchissent définitivement des canons antédiluviens de la beauté selon le dogme judéo-chrétien (Vous savez: les garçons ont un pyjama bleu et les filles un pyjama rose)
Bref! Je dois confesser que la femme qui dans mes jeunes années a toujours suscité du désir chez moi, avait, à l'époque, les cheveux longs. Mais des cheveux longs, d'une couleur, d'une texture, d'une souplesse qui me fascinaient. Mais surtout un visage et un corps d'androgyne qui me troublait, où tout me semblait parfait.
Alors je peux le dire, Françoise Hardy des 70's reste mon idéal féminin.
Et puis, elle finira par les couper ses cheveux... Chez le coiffeur, en bas de chez elle, qui lui fera une coupe de collégien...
Douce inquiétude
C'est bête, mais parfois on est tellement prompt à suivre ses envies que, après coup, on se pose des questions qui tourmentent. Une nouvelle coupe de cheveux, un changement un peu radical...Et puis soudain on se dit: " Mais comment va-t-on me voir à présent, que vont penser ceux qui me connaissent, et si cela ne leur plaisait pas...?"
En même temps, toutes ces questions stupides on peut aussi se les poser avant, et ainsi ne jamais rien faire et rester figé.
Est ce que c'est bien rationnel ça de s'imaginer que les gens qui nous aiment pourraient ne plus avoir le même sentiment si notre apparence change. Est ce qu'il s'agit d'un amour tellement contemplatif qu'il s'apparente au goût que l'on a pour un objet précieux ( ou pas ) ?
Honnêtement, si une coupe de cheveux était à l'origine d'une rupture, d'une séparation ou d'un désamour quelconque...Eh bien vive le coiffeur qui serait alors élevé au rang de "révélateur de l'amour réel".
Partant du constat ( faut bien partir de quelque part...) "Pour bien aimer les autres il faut s'aimer soi même", laissez courir vos envies , et abandonnez l'idée que vous pourriez être soudainement abandonné et rejeté parce que vous avez eu envie d'avoir les cheveux courts. Et si c'était le cas, demandez vous pourquoi diable est ce que l'on vous aimait auparavant...
D'une pierre deux coups?
Bon avouons le! Il faut quand même réunir pas mal de conditions pour réaliser cette affaire. Alors:
Admettons que vous ayez un petit chien de marque Fox Terrier ou Yorkshire ou Westie, bref un truc à poil dur.
Admettons que vous jugiez utile de faire toiletter régulièrement votre petit compagnon.
Admettons que vous soyez une artiste, sculpteur, créatrice de bijoux, DJ et chanteuse de votre groupe pop.
Admettons que vous ayez une coupe de cheveux un peu déjanté qui nécessite quelques coups de tondeuse réguliers.
Admettons que vous soyez copine avec la nana qui s'occupe de toiletter MiniMédor et
admettons que vous soyez un peu près de vos tunes, alors, alors, vous pouvez toujours faire d'une pierre deux coups en profitant du toilettage de votre Gremlin pour vous faire tailler les cheveux... Ben quoi?
Sur la photo: Kim Ann Foxman
Après la tempête vint un refuge
Et depuis chaque jour elle bénit le hasard qui lui fit rencontrer son âme soeur. Quand par bonheur elle s'éveille avant elle et peut la regarder encore plongée dans son sommeil, son coeur se gonfle de reconnaissance et c'est avec ses yeux qu'elle touche ses lèvres, l'arête de son nez, la ligne de son sourcil, l'arabesque de son oreille. Avant elle, elle était aveugle et se perdait dans des danses sans fin. La voici à présent libre...D'être enchainée à son coeur. L'amour est capable de ça.
Elle ose une main pour caresser ses cheveux noirs, si courts. Et la toison soyeuse se redresse sous ses doigts comme les blés tourmentés par le vent. Elle ne dort plus mais garde les paupières closes et ses lèvres dessinent un sourire pendant que la tête dodeline sous les doigts, cherchant à prolonger la caresse.
"Montre-moi comment vivre et promet-moi que tu ne renonceras pas
Car l'amour m'aide à savoir qui je suis" Implore la voix de Seal. Et dans ce moment là, leur amour semble quelque chose de sacré.
Un samedi en Corse
J'aurai pu la trouver là bas sur son île. Mais mon temps était trop précieux et occupé à d'autres plaisirs. Pourtant elle est là, parfois. Parfois sur une autre île, italienne celle là. Bref! une fille du soleil et de la mer. Brune, la peau mat, comme je l'ai toujours imaginé, le cheveux lisses et noir. Elle semblait une adolescente, jusqu'au jour où elle a décidé de couper ses cheveux. Tout le monde était contre, les hommes surtout, les frères, le père, les amis. C'est que dans ces coins là ça ne plaisante pas avec ça:
-" Tou as parrrrlé à ma soeuuuur?
- Non non non non...
- Coumment elle tu plait pas ma soeuuuur?
- Si si si si si...."
..On connait l'histoire. Pourtant elle l'a fait, et la voilà jeune femme, belle comme son île...
Découvrez là ici
-" Tou as parrrrlé à ma soeuuuur?
- Non non non non...
- Coumment elle tu plait pas ma soeuuuur?
- Si si si si si...."
..On connait l'histoire. Pourtant elle l'a fait, et la voilà jeune femme, belle comme son île...
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