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Les Affranchies

ma psy et moi

Esprit de clocher

7 Mai 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Esprit de clocher

Nous pensions, Frida et moi, en avoir fini des caprices de Laora qui nous avait, semaines après semaines, condamnés à suivre les joutes vocales des candidats d'un télécrochet à grand spectacle, parce que son coeur battait pour l'une d'entre eux. Et d'ailleurs, malgré le résultat final qui courronna un crémier du Jura qui nous semblait être à la Montbéliarde ce qu'était Pierre Bachelet aux corons, l'élue de coeur de notre piémontaise l'emportait haut la main.

Malheureusement, c'était oublier que ce même télécrochet à grand spectacle se déroulait aussi outre Pô et que là aussi, une des candidates, sans doute la meilleure, faisait chavirer le coeur de bergère des Abruzzes.

Laora "- Ma comment vous pouvez mé faire croire qué vous êtes pas amoureux dé la Roberta? Hum? Qu'elle chante comme oune déesse, qu'elle est belle comme oune déesse et qu'elle a oune coupe dé chéveux comme jé rêve..."

Et il faut bien avouer, que même si Frida et moi on entrave pas grand chose à la langue de Dante, la fameuse Roberta a toutes les qualités pour nous séduire.

Esprit de clocher

Frida "- Che zuis zure que tu dis za parce k'en blus à chak soirée elle a une koupe toute fraîche... Hein?... Obzédé va!

Moi - Non c'est pas ça, mais je suis ravi que personne n'ait eu l'idée saugrenue de lui dire que pour réusir dans ce métier il faudrait qu'elle laisse "un peu" pousser ses cheveux. Et ça, j'aime!"

Roberta Carrese

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Laora chasse le naturel

24 Avril 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora chasse le naturel

Le retour des beaux jours n'était absolument pas un critère valable. Quelle que soit la saison, Laora aimait se balader à poil dans l'appartement. Par bonheur sa plastique quasi parfaite ne heurtait pas le regard, cependant cet exhibitionnisme presque pathologique demandait qu'on prenne quelques précaution avant de ramener un collègue de bureau boire un verre à la maison.... ce qui d'ailleurs n'arrivait jamais, sans doute par manque de collègue de bureau.

Laora " - Jé peux pas comprendre la nana qu'elle laisse pousser tout ces poils partout!

Moi - Ben... C'est naturel et puis c'est une façon aussi de se révolter contre le concept du "plaire à tout prix" et les canons de l'esthétisme sexiste...

Laora - Mi fa cagare! Tou crois les poils sous les bras c'est la natoure? Ma no! C'est jouste pour faire moche. D'ailleurs pour les hommes aussi.

Moi - Oui... admettons, c'est vrai, ce n'est pas toujours gracieux...

Laora - Ma jé veux oui! Et lé poubis aussi tou sais? Il faut qu'elle soit taillé. Bon none completamente, Frida elle dit qué cé pas normal dé jouer à la fillette quand on est oune femme, ma c'est tout dé même bien pratique pour pas avoir les poils dans la bouche des fois non?

Moi - Oui, non mais...

Laora - Bon bon... Mais jé laisse jouste lé petit gazon bien taillé. Et au lieu dé faire lé natourel avec les poils partout, les hommes ils féraient bien dé faire commé moi! "

Inutile de dire que depuis longtemps j'étais soumis à ce régime, ce qui, je l'avoue, me semblait tout à fait acceptable d'un point de vue esthétique.

Photo: Jeff Tuliniemi

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Vafanculo! ... Merci, toi aussi!

8 Avril 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Vafanculo! ...        Merci, toi aussi!

Il y a longtemps que, pour ma sauvegarde, j'ai pris la précaution de ne jamais monter en voiture avec Laora. Non pas que la transalpine conduise mal, mais disons qu'elle a tendance à considérer que la conduite "à la romaine" est la manière la plus efficace pour aller en voiture d'un point A à un point B...

Ce faisant, je me prive d'un spectacle toujours haut en couleur, bien que la leçon de vocabulaire soit assez lacunaire. Malicieusement d'ailleurs la belle italienne a longtemps voulu nous faire croire à Frida et moi que " Vafanculo" était une façon un peu populaire de dire à son voisin qu'il avait une belle voiture, lui aussi...

Moi "- Tu sais chevreau, je ne suis pas dupe hein! En fait ça veut dire :" Va te faire enculer!"

Laora - Ma, c'est pas oune méchanceté, jouste oune façon dé parler.

Moi - En même temps, peut être que certain(e)s ne s'en trouvent pas fâché(e)s...

Laora - Voilà! C'est jouste oune proposition pour essayer autre chose... " Dit-elle en pouffant de rire.

Moi "- C'est malin!

Laora - Quoi? Moi j'aime bien...

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Laora voit rouge

27 Février 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora voit rouge

Un dernier élan, un dernier gémissement et nous nous retrouvions Laora et moi, pantelant et presque nus, adossés à la commode de la tante Giulietta...

Quelques minutes plus tôt, à peine rentré d'une journée assez banale, la jeune transalpine m'avait littéralement sauté au cou, spontanée et survoltée comme souvent. Sans vraiment parler elle m'avait dépouillé d'une partie de mes vêtements, me trainant à travers l'appartement dans lequel nous semions elle et moi nos frusques, au fur et à mesure. Je résistais alors avec vaillance, il faut le dire, à une fellation un peu sauvage, qui me permis néanmoins de constater que la florentine était fraîchement passée chez le coiffeur, ce qui sans doute expliquait son attitude. Nous optâmes pour une levrette plus conventionnelle durant laquelle, en plus de ses reins, elle m'offrait le spectacle de sa nuque délicieusement rasée. Pour finir elle me fit face et sauta à califourchon sur moi, croisant ses fines jambes autour de ma taille, ce qui nous amena sur le plateau de marbre de la fameuse commode où dans un ensemble digne d'un numéro de cabaret nous atteignîmes un orgasme selon moi mérité.

Alors que je reprenais mon souffle, Laora avait allumé une cigarette et glissé vers le canapé où elle s'affala, ébourrifant ses cheveux courts et exhibant sa poitrine d'adolescente, pendant que je tentais de me rhabiller tant bien que mal.

Laora "- C'est qua même pas normal qu'oune femme elle dis qu'elle peut pas aller chez le coiffeur comme elle veut, non?

Moi - Qu'est ce qui te fait dire ça chevreau?

Laora - Ma c'est oune coupine qué je l'ai rencontrée l'autre jour. Elle mé dit " Ouhla! Moi pas question qué jé coupe mes chéveux, sinon mon mari il mé toue" Tou crois ça toi? C'est qua même le scandale non? Et pourtant c'est oune femme qu'elle est évolouée, elle a la classe et c'est oune bon milieu tou vois. Ma jé crois qu'elle est comme la femelle tou vois, docile, amoureuse, qué elle vit pas pour elle ma elle vit pour lui. Et loui jé crois qu'il est un peu con con et qu'il aime le foot, l'apéro et les femmes qu'elles ressemblent à des poupées.

Moi - Hélas je crains que le mari de ta copine fasse partie de la grande majorité des hommes et que ta copine soit elle aussi une partie de la majorité des femmes...

Laora - Ma tu rends compte, alors nous on est les extraterrestres no? Jé voudrais bien voir moi oune mec qu'il m'interdit de faire cé qué jé veux avec mes chéveux... ou mes habit, ou ma peau.

Photo: Thomas Whiteside

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Frida parle d'amour

27 Janvier 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Frida parle d'amour

A tout bien considérer, il faut avouer que notre improbable trio fonctionnait malgré tout. Il fonctionnait même si bien que parfois il nous arrivait de sentir le poids de l'ennui qui naissait d'une certaine routine.

Pourtant l'équation était presque parfaite. Une blonde au tempérament nordique, un tantinet rigoureuse et à l'esprit scientifique, bi mais plutôt lesbienne, une brune méditerranéenne au coeur chaud comme la braise du Vésuve, un peu frivole et totalement pansexuelle et un homme hétéro-lesbien, esthète intello un peu déboussolé... Le tout matiné d'un extraordinaire fétichisme qui à lui seul pouvait suffir à nous exciter.

Nous pouvions ainsi à loisir commenter nos sentiments réciproques, les uns et les autres à propos du troisième, ce que nous ne manquions jamais de faire. Ainsi ce soir là, Frida et moi étions vautrés dans le canapé du salon et le passage de Laura, nue comme d'habitude, à travers la pièce, pour aller et venir, inspira notre Walkyrie.

Ma Psy " - La ragazza ezzaie de nous allumer là tu krois? Kand je la vois de tos elle me donne l'illuzion d'être hétéro...

Moi - ... Et moi celle d'être gay. Mais ce n'est pas désagréable.

Ma Psy - ...je ne sais pas... Peut être ça me donne des rekrets de ne pas avoir ce truc que toi tu as entre les chambes... C'est excitant d'imachiner que je l'attrape par derrière...

Moi - Mouais...

Ma Psy - ... Ke che lui arrache un cri lorske je la pénétre et à chaque coup de rein...

Moi - Oh là, oh là ! C'est ton côté nostalgique du Mur de Berlin qui prend le dessus là?

Ma Psy - Nein, mais afec un god c'est pas pareil si tu veux safoir

Moi - Non non, merci je n'y tiens pas!"

Et puis s'adressant directement à l'objet de son fantasme, souvent la conversation se terminait ainsi:

Ma Psy "- Hey liebe! tu feux pas que je te koupe les cheveux?

Laora - Vai a fanculo!" Ce qui en italien signifie "non merci mais je préfère aller chez mon coiffeur"... enfin je crois.

Photo: Neda Rajabi

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Frida est vénère

14 Janvier 2015 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Frida est vénère

C'était une vraiment belle journée pour un mois de janvier. Je venais juste de faire une demi heure de queue pour acheter mon hebdo et comme j'étais dans le quartier, ma bonne humeur m'entraina jusqu'au cabinet de ma psy de la Forêt Noire.

A peine entré, d'un oeil méfiant je cherchais Ipomée la secrétaire lusitanienne, habituellement si prompt à faire barrage de son corps s'il le faut pour préserver le secret médical du cabinet de consultation. Mais là... personne. Juste des éclats de voix, puissants et gutturaux qui ne pouvaient émaner que de ma chère thérapeute.

N'entendant rien à la langue germaine, je comprenais malgré tout au nombre de Scheiße que la blonde teutone était énervée.

Moi " - Ben mon poussin de Silésie, qu'est ce qui t'arrive?

Ma Psy - Ach! Tu tompes pien! Je zuis trop dékoutée... Mais za va aller, inztalle toi que je te rakonte... Fikures toi que j'ai foulu oufrir un blog pour raconter notre histoire, toi, l'italienne, moi, les cheveux courts tout za...

Moi - Nooon? Et tu ne m'as rien dit. Mais c'est génial!

Ma Psy - Mouais.. Zauf que depuis je zuis harcelée par un tas de types bizarres qui se foutent pas mal de mes histoires et qui veulent juste que je me rase la tête...

Moi - Aaaah... les coupeurs de nattes! Ben ça devrait pas t'étonner, après tout c'est toi la psy non? Ce genre de pathologie c'est ton domaine.

Ma Psy - Ja mais j'imaginais plutôt m'adresser à des gens comme toi liebe...

Moi - Ah non mais moi je suis " un amoureux des femmes ( aux cheveux courts ) alors que ces types là sont " des psychopathes des cheveux courts " et peu importe ce qu'il y a dessous, femmes, enfants, hommes, ce ne sont que des "supports". La plupart d'ailleurs n'ont aucun respect pour les femmes ou les considèrent comme des "femelles" juste bonnes à ramener des canettes du frigo pendant qu'ils regardent le foot à la télé... Je sais, j'en ai croisé des types comme ça. Ils seraient capables d'obliger leur femme ( s'il parviennent à en épouser une ) à se couper les cheveux selon leur goût, tout comme un barbu imposerait le niqab. Affreux!

Ma Psy - Scheiße! Je préfère enkore te soigner toi...

Photo: Nikki by T.

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Frida me console

8 Décembre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Frida me console

J'avais les yeux presque clos, la tête appuyée sur l'accoudoir du Chesterfield, dans le cabinet maintenant familier de ma thérapeute bavaroise. Sans doute s'attendait-elle à ce que je la questionne une fois encore sur les origines de ma dilection et ses répercutions sur ma vie affective, pourtant depuis quelques jours j'avais une autre préoccupation, beaucoup plus fondamentale à mon sens...

Moi " - Dis moi Frid', est ce que tu crois que l'on peut vivre sans amour?

Ma Psy - Holly shit! Mais keske tu me dis là? Je n'ai bourdant pas l'imprezion que tu zois à blaindre...

Moi - Oui... non, je sais, tu vas dire qu'avec toi et Laora, je serais un sacré foutu goujat si je me plaignais d'un manque d'affection... Mais c'est pas ce que je veux dire. Non je voulais ton avis sur.... Est-ce que tu ne crois pas que tout le monde a besoin de reconnaissance, que chacun a besoin de sentir que ce qu'il fait est bien, qu'on le lui dise de temps en temps... ou bien est-ce que c'est un truc de midinette?

Ma Psy - Liebe, kesky t'arrive? C'est noufeau ça non? Tu aurais besoin qu'on falide ta façon de fivre, ta façon d'être toi même et le mode de vie que tu as choisi?

Moi - Non c'est pas ça, pas vraiment. J'aime trop les gens, je cherche toujours à faire plaisir et ça devrait être sans arrière pensée, sans rien attendre en retour. Mais là, c'est comme si j'avais besoin qu'on me caresse la joue, qu'on me sourit ou qu'on me témoigne de la gratitude... sinon je me sens vide et sans intérêt. Tu comprends?

Ma Psy - Ja ich verstehe, c'est parfaitement humain, mais tu es trop zenzible. Tu ne pourras pas changer les autres, il faut que tu trouves la zoluzion en toi même. Tu ne peux pas être aimé par tout le monde et ta gentillesse n'est pas une monnaie pour obtenir quoi que ce soit... C'est juste un peu de déprime... Et...

Moi - Oui? Quoi?

Ma Psy - Je crois que j'ai un truc qui pourrait te remonter le moral...

Moi - Dis toujours...

Ma Psy - Ce soir l'italienne et moi on va chez le coiffeur... et après... ça va être ta fête!

Photo: Angie Hill

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Laora me harcèle

29 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora me harcèle

J'ai toujours été fasciné par la capacité qu'a la belle italienne à inventer sa vie. Un article de magazine, un film, un roman et zou! la voilà partie dans une autre vie, un autre décor...

Un jour en voyant une illustration de Thomas Pitilli elle s'est imaginé devenir coiffeuse. Non mais pas coiffeuse... coiffeuse. Non! coiffeuse-coiffeur plutôt, transformant tous les mâles alentour en hipsters aux oreilles bien dégagées et à la nuque blanche. Une lubie dont elle voulait absolument que je fasse les frais.

Tant qu'elle exerçait son "talent" sur son petit neveu, tout allait bien. Et puis un jour ce fut Frida qui senti le souffle de la tondeuse milanaise. Il faut bien avouer que la lombarde avait pris de l'assurance et qu'elle se débrouillait pas mal du tout, armée exclusivement de son peigne et de sa machina.

Elle trouvait que c'était un préliminaire très excitant pour une partie de jambes en l'air, ce dont j'étais moi aussi persuadé, mais j'avais toujours eu beaucoup de mal à livrer ma chevelure à un amateur, fut-il une intime. Cependant un jour je cédais et depuis ce jour là, j'ai la bizarre impression que chaque fois que mon chevreau de Toscane me regarde, c'est pour inspecter ma coupe de cheveux, prête a bondir sur l'occasion d'un rafraîchissement.

Oh aller! Je ne me plains pas, parce que la piémontaise sait bien transformer cet exercice en moment de pure sensualité. En plus!

Illustration: Thomas Pitilli

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Laora et la Science

9 Octobre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora et la Science

Dire que la belle italienne était un peu excitée ce jour là serait un banal euphémisme. En réalité, c'était tout comme une tornade qui tourbillonnait du vestibule au salon, envoyant aux quatre coins de l'appartement les différents sacs de son shopping et diffusant le parfum familier qu'elle avait en revenant de chez son coiffeur.

Je ne pouvais pas croire un instant que le seul fait d'avoir une coupe toute fraîche et ce que cela pouvait provoquer dans notre trio puisse la mettre dans cet état. Il y avait donc autre chose.

Effrondrée une fois pour toute dans le canapé, elle reprit à peine son souffle pour m'annoncer la nouvelle:

Laora "- Et voilàààààà! La Science elle prouve que tou es le meilleur des amants et que Frida et moi on a raison d'être les gouines.

Moi - Ben.... Attend attend. D'abord vous n'êtes pas de vraies gou... lesbiennes puisque je suis là quand meme hein? Et puis c'est quoi cette histoire de Science... Je comprend rien.

Laora - Si, tou es peut être le plus lesbienne qué nous alors....

Moi - Oh ça va hein....

Laora - Alors figoure toi qu'il y a dou nouveau. C'est dans Clinical Anatomy qué c'est tout de même pas oune révoue dé merde hein? Et il dit que c'est que le clito qu'il fait la jouissance. Et donc... ça veut dire qu'en principe il y a pas bésoin dé la bite pour jouir. Questo é tutto!

Moi - Ah ben voilà... Non mais tu raccourcis un peu les choses là. C'est juste que l'orgasme vaginal, le point G toussa toussa c'était de la foutaise, mais ça n'empêche pas la pénétration de faire jouir, c'est juste que c'est un moyen comme un autre, vu que "au passage" ça stimule le clito quoi.

Laora - Si! Ma c'est tout dé même bien no?"

Photo: DJ Nastia

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Les mots pour le dire

12 Septembre 2014 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Les mots pour le dire

Il arrivait souvent que Frida et moi nous devisions le soir après le diner, de sujets divers et variés, partageant un havane en buvant quelque alcool.

Ce soir là ma thérapeute tyrolienne me parlait de ses sentiments pour la belle italienne, évoquant avec tendresse son exubérance naturelle, sa fraîcheur intellectuelle et sa spontanéité souvent désarmante.

Sans doute attendrie par cette évocation elle en vint presque à faire mon éloge, saluant ma capacité à écouter et à comprendre certains sentiments féminins.

Ma Psy "- Fikures toi par exemple que les femmes atorent parler de leurs cheveux et de la façon dont on z'en okupe. Et afec Laora tu fois bien, za en defient preske érotique... Les hommes en chénéral ne zavent pas faire ça. La plupart sont fite chênés par le suchet. Ou bien ils le conzidèrent comme trop futile, ou bien trop "délikat" pour risquer de s'y perdre. Les hommes comme toi sont assez rares finalement...

Moi - Est-ce que tu ne trouves pas ça étonnant, ce trouble, cette gêne? Forcément cela cache quelque chose de plus profond...

Ma Psy - ... Pien zur! Mais je crois que le plus zoufent c'est chuste parce ke cela les rend plus fulnérables... Et les hommes n'aiment pas être fulnérables...

Modèle: Vlada Cox

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