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Les Affranchies
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Point break

22 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Point break

C'est tout de même agréable et confortable de savoir qu'on peut très bien avoir le crâne rasé un jour et six mois plus tard arborer une jolie coupe courte très tendance. Cette assurance d'avoir quelque chose en nous qui repousse systématiquement après qu'on l'ait coupé et qui soit plus glamour que nos ongles de pieds, c'est quand même plaisant.

Cependant, malgré cette certitude, il y en a encore qui considèrent une coupe de cheveux comme une véritable amputation, qui pleurent et qui geignent pour peu qu'elles perdent quelques centimètres de leur toison, comme ces apprenties modèles qu'on voit dans certains programmes de télévision.

A l'inverse, il y a des femmes aux cheveux courts qui, comme tout un chacun, aiment bien "changer". C'est humain et selon ce bon Houdar de la Motte, "de l'uniformité, un jour naquit l'ennui". Alors pour ne pas s'ennuyer, on abandonne un temps les visites chez le coiffeur, le plus dur étant les six premiers mois. Après c'est Terra incognita.

Pourtant, j'ai moi cette conviction que les femmes aux cheveux courts, les vraies, celles qui ont le caractère à ça, celles qui l'ont été depuis longtemps, où qui l'ont toujours souhaité avant de le réaliser, celles là, même si elles font un "écart", quelques temps, juste pour voir, reviennent toujours à leur petite tête avec une sorte de soulagement, un plaisir infini et inexplicable et l'infaillible assurance qu'elles sont des femmes aux cheveux courts.

Modèle: Vlada Cox pour Schwartzkopf

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Quartier Libre: Lucile

19 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Quartier Libre

Quartier Libre: Lucile

« «- Alors, tu vas vraiment faire ça ? « Evoquer tes souvenirs d’enfance »… Comme ces mots te gênent, tu ne les aimes pas. Mais reconnais que ce sont les seuls mots qui conviennent. Tu veux « évoquer tes souvenirs »… Il n’y a pas à tortiller, c’est bien ça. »

C’est ainsi que Nathalie Sarraute entame son roman Enfance et l’enfance est précisément le point d’ancrage de l’histoire de mes cheveux courts. Non parce que je les arborais tondus enfant, bien au contraire. Mais parce que c’est à partir de cette période que s’est construit le désir de déconstruction du genre qu’on m’assignait alors. Comme bon nombre de petits êtres, j’étais le fruit de l’amour d’une union hétéroparentale. Petite fille modèle d’une mère qui faisait de moi la Camille ou autre Madeleine de Fleurville des livres de la Comtesse de Ségur qui peuplaient ma bibliothèque. Avec mon père, au contraire, l’enfant rangeait ses robes à volants et les petits nœuds fleuris de ses longs cheveux pour enfiler une paire de vieux jean, des bottes défraichies et un intemporel chapeau de feutre pour aller courir les bois.

Une dualité très vite marquée que traduira a posteriori ma coupe de cheveux alors synecdoque de mon identité.

L’être grandit et prend conscience des mécanismes qui font d’elle ce qu’elle est. Evoluer dans une société hétéropatriarcale régie par le principe de binarité homme/femme, masculin/ féminin et l’ordre sacro-saint sexe-genre-désir engendrent paradoxalement des foyers de résistance dont les cheveux courts ne représentent qu’une déclinaison.

Rapidement, un désir de rupture se fait sentir, l’envie de se construire contre (hors ?) cette image que ma famille et la société projettent en moi devient de plus en plus pressante. Mon identité entre en questionnement et s’accompagne d’un processus de déconstruction en vue d’en extraire l’essence, ces pièces dépossédées de tout diktat que je réutiliserai dans ma future composition. Qui suis-je, qui se cache au fond de moi ? Dès lors, je comprends que je suis/ est un sujet à l’aube d’un important travail, le work-in-progress peut commencer.

C’est finalement à mes vingt et un ans que je fais mon entrée au monde, la nuque découverte et le visage dégagé. C’est également l’âge à partir duquel je m’engage sur la scène militante. Mon corps en voie de réappropriation se découvre être une véritable arme politique, un moyen de lutte contre les stéréotypes de genre doublé d’un outil très efficace capable de renverser les codes et de créer dans une autre zone une prise de position affranchie de tout clivage.

Derrière mes cheveux courts se cache un plaisir évident, un goût tout particulier pour le travestissement corroboré par le port de costumes et de nœuds papillon, par exemple. M’appeler Lucile et avoir les cheveux courts devient un acte de subversion et la prise de conscience que mon corps est politique.

Quartier Libre: Lucile

Somme toute, les années passent et la tondeuse devient l’allié indispensable à cette nuque que j’aime impeccablement taillée. J’imagine que d’un point de vue esthétique, au-delà du charisme que peut être en mesure de révéler une coupe très courte, s’instaure un certain engouement, une addiction. Surprenant au début, mais rapidement, on ne peut déjà plus s’en passer. Comme la première gorgée de bière, le premier coup de tondeuse…

Finalement, se définit une nouvelle zone -queer- qui « ne consiste pas à établir le féminin via une voie de différenciation ou d’exclusion du masculin, ce qui consoliderait la hiérarchie et les relations binaires à travers une inversion des valeurs dans lesquelles les femmes représentent le champ des valeurs positives. Face à une stratégie qui renforce l’identité des femmes et via un procédé exclusif de différentiation, [nous autres, femmes aux cheveux courts] en propos[ons] une autre, de réappropriation et de reformulation subversives des « valeurs » qui au début semblaient correspondre au champ masculin ».

Or, porter les cheveux courts alimentent l’archétype et le cliché lesbien ; là est le paradoxe des pratiques subversives lesquelles, comme le rappelle Judith Butler dans Trouble dans le genre, « courent toujours le risque de devenir des clichés qui assoupissent à force d’être répétées, et surtout, en étant répétées dans une culture dans laquelle tout est considéré comme marchandise, et dans laquelle « subversion » a une valeur marchande ».

Déstabilisant paradoxe qu’est finalement celui d’encenser la différence pour finir par converger vers un groupe homogène (tout du moins en apparence), celui des femmes aux cheveux courts…


Texte & photos: Lucile Dampierre

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Le jour se lève...

19 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés, #Tendresses

Le jour se lève...

De ses rêves nocturnes il reste quelques traces encore. Le jour qui se lève est sur le point de l'éveiller, mais la douceur du drap et la chaleur du corps l'entraînent à vagabonder parmi ses fantasmes. Sa libido n'en manque pas, c'est ainsi lorsqu'on ne tourne le dos à aucun plaisir, toutes ces images qui impriment sa mémoire, estampillées du sceau du désir... Selon l'humeur du jour, ce sera ce beau gosse tout juste débarqué de sa Bonneville, comme Eastwood descend de son cheval ou cette blonde au regard carnassier chez le coiffeur, qui faisait tondre sa nuque... L'image reste un peu floue, tourne en boucle, tandis que d'une main agile, de doigts experts, elle caresse son sexe déjà humide. Elle repousse le drap et d'une autre main pétrie son sein, excite le téton presque dur... Le scénario se met en place, le désir s'élance au fur et à mesure des images qui défilent dans son théâtre intime. Elle souffle, plus vite, plus court, ses reins se tendent, elle se cambre, la tête enfouie dans l'oreiller et bientôt gémit. Son ventre brûle et le sang tape sur ses tempes, son corps tout entier se tend comme un arc et brusquement un terrible éclair la foudroie lui arrachant un cri qu'elle n'a fait aucun effort pour retenir.

Les doigts poisseux se frottent sur le ventre dur, asséchant la cyprine, tandis qu'elle respire plus lentement à présent et que son corps frissonne, comme parcouru de décharges de courant résiduel... Le jour est levé.

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Boy!

18 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Divers & variés

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Relativité

17 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Tendresses

Photo: Thiemo Sander

Photo: Thiemo Sander

Soudain les choses sont apparues différentes. Les regards étaient différents, les gens eux mêmes semblaient différents... elle rencontrait des hommes plus élégants, plus matures, plus intelligents lui semblait-il. Des femmes aussi, au charisme certain, à l'oeil gourmand...

Elle ne savait pas dire pourquoi, elle constatait simplement. Devenue invisible pour certains, elle apparaissait dans un environnement nouveau, une autre dimension.

Elle estimait le début du phénomène au jour où, pleine d'une folle assurance et déterminée plus que jamais, elle avait fait couper ses cheveux. Très courts. Définitivement. Elle était sortie de là transformée. Extérieurement bien sûr, mais aussi au plus profond d'elle même.

Il lui semblait apparaitre sous une nouvelle forme de nudité, sans aucune possibilité de se dissimuler. Elle avait presque envie de cacher sa nuque aux regards des gens, ses oreilles, son front. Elles avait les yeux plus grands, croyait voir davantage de choses qu'auparavant.

Elle sentait les passants se retourner sur son passage, son ventre se nouait, mais elle souriait, à la fois troublée et fière. Vanité...

Les jeunes hommes aux chaussures de sports rutilantes et aux maillots de footballeur fameux, ne la calculaient même plus... sans qu'elle en soit déçue. Elle croisait des regards, d'hommes et de femmes et ces regards croisaient le sien, non plus sa silhouette. Ils étaient curieux, admiratifs, interrogatifs, amicaux ou exaspérés...

Et depuis ce premier jour dans ce nouvel espace temporel, il lui suffisait de retourner chez le coiffeur, régulièrement, pour activer à nouveau le phénomène.

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Adéquation

16 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Adéquation

Les discussions nourrissent toujours mon inspiration et pas plus tard que cet après midi, j'évoquais avec Lucile le charisme qu'immanquablement une femme aux cheveux courts dégageait 9 fois sur 10. Parce que c'est une femme de caractère, parce qu'elle ne craint pas de se dévoiler, parce qu'enfin elle sort du cadre dans lequel la société aimerait qu'elle se cantonne... Rien de nouveau quoi!

Mais dans cette équation, il y a une donnée qui me semble capitale, c'est la relation que la femme aux cheveux courts va entretenir avec son coiffeur ou sa coiffeuse. Une sorte de couple, un équipage dont l'idéal sera le style et la sophistication, quelque soit la coupe.

Parce qu'il ne suffit pas d'avoir les cheveux courts pour soudainement avoir du charisme. Il faut que ces cheveux courts soient un véritable style de vie, que cela compte tout autant que le choix des vêtements chaque jour, que deux fois par mois ou chaque mois il y ait cette impatience à retrouver l'exacte configuration, celle qui la rend irrésistible, invincible, cette coupe qui la rend fière d'elle même et gonfle son estime personnelle.

Alors oui, si le coiffeur est adéquat, la femme aux cheveux courts est toujours une femme charismatique. Et ça, ça me plait!

Photo: The Blind Barber, NYC

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Ça sent l'printemps

15 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Tendresses

Bea R. Déniz

Bea R. Déniz

D'un rayon de soleil elle a fait son printemps et ces beaux jours sont comme une grande respiration, un souffle qui chasse la grisaille et fait naître des envies.

Envies de légèreté, de corps nus, de peau ambrée, envies de plage et d'embruns iodés, envies de sourires et d'amour, de caresses, de câlins, de douceurs sensuelles...

Elle a mis une robe fleurie et dessiné ses lèvres d'un rouge éclatant. Il y a de l'impatience, de la pétulance, un besoin impérieux, comme le désir...

Elle sourit dans le miroir au fur et à mesure que d'une tondeuse agile, sa coiffeuse dégage ses oreilles délicates et rase sa nuque fragile. Elle en frissonne, ferme les yeux, imagine tant de caresses et s'exaspère d'attendre encore avant de passer ses doigts sur son cou...

Au soleil ses cheveux brillent et se colorent de reflets tandis que la chaleur des rayons estompent la pâleur de la peau nue fraîchement dévoilée. De la main elle protège sa nuque et, doucement, très doucement, voluptueusement, la laisse remonter et glisser sur ses cheveux ras, comme un plaisir secret.

Tous ces petits bonheurs... ça sent l'printemps.

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Le champ des possibles

13 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs, #Portrait, #Tendresses

Le champ des possibles

Tu pourrais la croiser dans la rue, elle s'habille avec style, tu la remarquerais sans doute. A moins que ce ne soit sa silhouette menue, son corps fin et son allure légère qui attirent ton regard, ou encore son visage d'ange et sa coupe de cheveux de garçonnet?

Non je sais ce qui va piquer ta curiosité. La première question qui va venir à ton esprit sera de savoir si elle est fille ou garçon, tu ne peux pas t'en empêcher, c'est plus fort que toi. Il faut classer, ranger...

C'est amusant parce qu'elle n'a pas ce soucis là. Elle aime bien se savoir femme mais considère qu'elle n'a pas de genre, naturellement. Elle aime bien les vêtements pratiques et confortables, elle aime bien aussi les cheveux courts. Mais ça ne fait pas d'elle un garçon

Le champ des possibles

Juste qu'elle n'a pas envie d'être une fille comme sont les filles autour d'elle. Elle aime une fille, mais ça ne fait pas d'elle une lesbienne, puisqu'elle n'a pas de genre. Elle aimerait tout autant un garçon si cela était arrivé...

Les cheveux courts c'est important. Non pas qu'elle cherche à troubler l'intuition des autres, qu'elle aime jouer de son ambiguité. C'est juste une façon de s'explorer. Elle a toujours eu les cheveux courts, raisonnablement. Là elle est aller plus loin. Un temps même elle les a tondu, complètement, se libérant de plein de contraintes, de poids, de secrets... Depuis elle revient à quelque chose de plus sophistiqué, de plus chic, petit à petit. Elle aime ça, c'est tout!

Elle est ainsi et tu la remarqueras certainement si un jour tu la croises avec son allure légère et sa petite tête. Mais ne cherche pas... ne cherche pas.

Photo: Cyndel Morigan

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Fondues

9 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Humeurs

Béa Déniz

Béa Déniz

Il y a parmi les Femmes aux cheveux courts, certaines qui s'attachent à avoir un style qui casse les codes masculins pour mieux se l'approprier. Récemment, j'ai fait la connaissance de Béa, une étudiante espagnole de Las Palmas aux iles Canaries. Après bien des styles, depuis qu'elle a 16 ans et les cheveux courts, elle a finit par adopter le fade, cette coupe très en vogue avec le retour en force des coiffeurs/barbiers et d'une certaine sophistication masculine.

Le "fade" c'est le fondu, l'estompé, l'effacé comme sur un crayonnage au fusain, un exercice de style précis et minutieux entre le rasé autour des oreilles et sur la nuque et le progressivement plus long dessus, plus haut. Accompagné souvent d'une raie sur le côté, bien marquée et d'une " pompadour" cette façon de relever les cheveux sur le front pour les coiffer vers l'arrière ou le côté

Christie Turner

Christie Turner

Et depuis que je vois des jeunes femmes jouer avec ce style, je me rend compte que cela se répand dans toutes l'Europe, un peu comme une tendance. Celles que je connais sont espagnoles donc comme Béa, anglaises comme Christie ou Alex, belge comme Loretta ou française comme Lise ou Margot

Loreta, Lise, Alex et Margot
Loreta, Lise, Alex et MargotLoreta, Lise, Alex et Margot
Loreta, Lise, Alex et Margot

Loreta, Lise, Alex et Margot

Dans ce style là plus que dans d'autres, un millimètre en plus ou en moins fait une grande différence et souvent l'addiction bien connue qui poussent celles qui ont les cheveux courts à les couper toujours un peu plus court à chaque fois, se retrouve. C'est ce qu'on appelle "skin fade" ou "bald fade" signifiant que la partie la plus tondue est carrément rasée "jusqu'à la peau" ( skin )

Plus audacieux encore, plus net, plus "tranché" forcément cela requiert un entretien quasi hebdomadaire et un lien très amical avec le coiffeur si on ne veut pas se ruiner.

Alex, Ariana et Jo
Alex, Ariana et JoAlex, Ariana et Jo

Alex, Ariana et Jo

Béa pour sa part est devenue bien copine avec son coiffeur qui, pour moins de 10€, chaque semaine entretien son "fade", tout comme Loreta. Christie et Margot sont elles mêmes coiffeurs, Alex est le modèle préférée du salon GregoryMax barber, Ariana est mannequin. Quant à Lise et Jo, elles ont elles aussi trouvé les professionnel(le)s idéal(e)s...

Parce que, avoir du style... c'est tout de même important dans la vie.

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Laora milite

8 Mars 2016 , Rédigé par jeaneg Publié dans #Ma Psy et Moi

Laora milite

Comme chaque année à cette date Laora était de mauvaise humeur. Et levée de bonne heure, nous avions le sentiment Frida et moi qu'elle faisait tout pour que cela se sache. Portes qui claquent, robinet qui coulent, bouilloire qui siffle, tout résonnait plus fort dans notre modeste 300 m2.

La situation atteignait son paroxysme dès qu'une radio ou une chaine de télé abordait le sujet: nous étions le 8 mars, Journée Internationale de la Femme selon l'ONU.

Laora " Vafanculo! Ma qu'est ce qu'elle croit l'ONOU, qué la femme c'est les bébés phoques!"

Evidemment aucun de nous deux, jamais, n'aurait repris l'italienne, ni dans un sens ni dans l'autre après de telles sentences...

Laora " Et c'est les 364 jours dé l'homme lé reste dou temps?"

En général ce jour là, mon chevreau des Dolomites enfile son godemichet ceinture, s'habille d'un costume bien masculin, met un rouge à lèvre éclatant, parfois même va jusqu'à passer chez son barbier histoire de rafraîchir sa coupe et s'en va draguer quelques minets qu'elle va torturer dans une chambre d'hôtel de luxe, se réjouissant de les voir pleurnicher en mordant les draps lorsque d'une poussée longue et puissante elle les encule de son engin.

De retour au bercail, Frida et moi la questionnons avec gourmandise sur ses exploits, sûrs que sa colère est apaisée.

Moi "- Alors chevreau, belle journée de la femme?

Laora - Si! J'ai travaillé à l'égalité dé les sexes"

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